En 1848 est proclamée l'abolition de l'esclavage. L'homme noir, désormais libre accède à de nouvelles activités. Fascinées par les musiques et les instruments occidentaux, les nouvelles sociétés martiniquaise et réunionnaise rejettent leur tambour, leur pipeau de bambou et leurs chants de plantation et se lancent dans une création métisse dans laquelle aux rythmes ancestraux vont se mêler des instruments leur étant jusqu'alors interdits.
A la Réunion: le séga
"La rosée tombée" de Maxime Laope (1922-2005)
En Martinique: la biguine
"éti tintin" de léona Gabriel (1891-1971) extrait du film "Biguine"
La réapropriation du patrimoine ancien à travers l'usage de la MAO (musique assistée par ordinateur)
Après avoir évolué vers le séga et la biguine, le maloya et le bèlè originels se frottent aujourd'hui à un nouvel instrument: l'informatique.
Maloya électro
avec le groupe "Sofaz"
Bèlè électro
avec Jeff Baillard